Physique & Caractère

Aux premiers abords, Pavel a l’air d’être une personne totalement nonchalante et désintéressé de tout et vous n’auriez pas totalement tort !

Il lui arrive souvent de ne pas prendre en compte l’importance d’une mission qui lui est confié, la jugeant facile et banale. Mais il lui arrive parfois de prendre les choses avec beaucoup de sérieux. Ceci arrive généralement quand quelque chose l’intéresse, ce qui se produit au mieux, une fois par jour, au pire, une fois par an.  Parmi les exceptions à cela, il y a l’entrainement au Nen. Depuis que son père l’a forcé à développer son Nen, le natif de Sibéria s’entraine quasi tous les jours à développer ses pouvoirs non sans difficultés.

Comme pas mal de gens, Pavel a des hobbies. Pour sa part, il s’agit de découvrir de nouveaux plats à manger et de voyager afin de découvrir de nouvelles cultures. N’ayant jamais mis les pieds hors de sa région d’origine avant ses 33 ans, Petrovich a comme qui dirait un retard à rattraper. Non pas qu’il y ait une compétition dans le domaine, le jeune homme considère simplement que pour qu’un homme soit accomplit et puisse être respecté, ce dernier doit avoir visité une partie de ce monde. En ce sens, il respecte Isaac Netero qu’il considère presque comme une figure dont on devrait s’inspirer.

Pavel déteste aussi certaines choses, bien qu’elles ne soient pas très nombreuses. Il y a dans le lot la Bravta bien évidemment, qui l’a légèrement forcé à travailler pour elle. Il y a également les gens qui détestent la crème glacée, et lié à la gastronomie, Petrovich déteste ceux qui mettent des fruits sur leur pizza, en particulier les ananas. Ce type de personne, le natif de Pressia les appellent les D’Yavol, traduit par Sheitan dans certaines contrées de Maasalia. Une dernière chose que Pavel déteste, ce sont ceux qui l’empêche de faire sa sieste tranquillement où qui osent lui dire de se dépêcher. Pour le jeune homme, les gens surexcités sont ceux qui sont le plus à même à aller au casse-pipe en premier et à mourir. En ce sens, on peut dire que Pavel est du genre à analyser la situation avant de foncer tête baissée, mais bien est tendance à vouloir faire comme bon lui semble s’il est dans un groupe.

D’un point de vue physique, Petrovich est du genre élancé, atteignant quasiment les deux mètres, bien qu’on lui dise qu’il soit au-delà de cette barre. Se démarquant par sa démarche nonchalante et son timbre de voix grave et monotone, le jeune homme a des cheveux foncés et bouclées, qui vont de pairs avec ses yeux noirs, bien qu’on ne voie rarement ses derniers puisqu’il porte quasiment tout le temps une paire de lunettes de soleil. Vestimentairement parlant, Pavel est du genre à porter un jean noir qu’il accorde avec le premier maillot venu et une paire de chaussures montantes, à la fois confortables et protégeant des températures extrêmes. En effet, il est du genre à voyager léger, et n’aime donc pas se trimballer avec pléthore de vêtements. Dans sa tenue, le bonnet qu’il porte quasiment tout le temps et le long manteau avec un intérieur fourrure est le seul élément qui pourrait rappeler son lieu de naissance.

En bref, c’est un gars à la cool qui vit au jour le jour, espérant trouver à un moment un but à sa vie.

Histoire

Sibéria… Terre inhospitalière mondialement connue pour être le continent hébergeant la plus grande prison du monde, ce territoire fût le point de départ de Pavel Petrovich, un zig connu surtout pour sa nonchalance que pour son apport à la société.

Le fils de Petr naquit au sein de la République de Pressia, un gouvernement qui s’étend sur une grande partie de Sibéria et connu pour sa froideur, aussi bien d’un point de vue météorologique, que de ses habitants. Le jeune Pavel vécu toute sa jeunesse dans la ville de Moscah, un endroit qui ne payait pas de mine, et qui avait même des allures de villes abandonnées. Moscah est une cité notamment connue pour sa Place Rouge qui sert pour de nombreux évènements, souvent liés au président du pays. Concernant son quotidien, celui-ci était plutôt routinier, car Petrovich se contentait d’aller à l’école afin qu’on lui inculque les vraies valeurs de la Mère Patrie, ainsi que de jouer avec ses amis quand son père l’en autorisé. Sa mère n’avait pour ainsi dire pas son mot à dire, car Pressia était plutôt orienté vers le régime patriarcal. De ce fait, la mère de Pavel s’occupait du foyer familial, pendant que son père se tuait à la tâche à l’usine de productions d’armes à feu. Le jeune enfant avait bien tenté de demander à son père de lui expliquer son métier, mais se dernier bottait toujours en touche. La seule fois où il eut une once d’information, c’était pour lui dire que les armes équipaient la Bravta. A la suite de cette révélation, le patriarche eut une once de lucidité ou pas (tout dépend du point de vue), et sortit sa ceinture afin de taper son fils dans le seul but qu’il oublis cette information. Non seulement Petrovich se souviendra toute sa vie de cette soirée, pour de mauvaises raisons, mais qui plus est, il était maintenant décidé à en savoir plus sur cette fameuse Bravta.

Les années passèrent et Pavel était à présent un adolescent qui cherchait un sens à sa vie. L’école ne l’intéressait plus et il séchait à présent les cours. Le jeune homme évitait même de rentrer à la maison, car il savait pertinemment que son père le corrigerait une énième fois pour ses écarts.  Le natif de Moscah vivait à présent ici et là, avec un groupe d’adolescents comme lui, à la seule différence qu’ils étaient tous orphelins. Son choix de vie provoqua un tollé auprès de ses compagnons de fortune, certains ayant cherché toute leur vie une famille pour les chérir. D’autres en revanche comprenait la soif d’indépendance de Petrovich, et notamment le fait qu’il ne voulait plus se faire battre par son père. Pavel vivait donc de petits larcins pour subvenir aux besoins du groupe, ce qui marcha pendant quelques temps avant que le passé ne le rattrape. Un après-midi d’hiver, bien que cette notion soit relative à Pressia vu que le paysage était tout le temps blanc ou presque, Petr vit son fils déambuler dans les rues de Moscah. Se dernier s’empressa de courir vers lui, mais Pavel vit un homme s'approcher de lui, celui-ci se mit à courir comme un dératé afin de fuir la menace. Ayant l’avantage de la petite taille, il enjamba les obstacles non sans difficultés, avant de réussir à fuir son père après deux bonnes heures de poursuites. Petrovich ne le savait pas encore, mais ce jour-là, il venait de découvrir le principe du Nen et en particulier le En de son père.

Les mois s’écoulèrent et Pavel roulait sa bosse comme il le pût, c’est-à-dire difficilement. Il avait à présent la vingtaine tout rond, et se demandait à présent ce qu’il pourrait bien faire de sa vie. L’illumination lui survint un jour alors qu’il était en train de glander dans une ruelle de la capitale. Alors qu’il se détendait la clope au bec, des hommes bien habillés s’approchèrent de lui avant de l’assommer. En se réveillant, Petrovich constata qu’il était dans ce qui ressemblait à un hangar désaffecté. Face à lui, se tenait deux hommes en costume entourant un troisième homme dans la force de l’âge, qui ne lui paru pas si étranger que ça. Son instinct ne le trompa pas, car il reconnut son père

« -Tu as bien grandi Pavel ! Alors c’est comme ça que tu me remercies pour t’avoir nourri et éduqué pendant toutes ses années ? ajouta Petr tout en tapant du poing dans la paume de son autre main

-Mouai… C’est surtout mère qui m’a éduqué, j’ai aucun compte à te rendre… »

Répliqua Pavel tout en baillant. S’il y a bien une chose qui avait toujours insupporté Petr, c’était la nonchalance de son fils vis-à-vis de lui et du monde en général. Le patriarche ne manqua pas l’occasion de frapper son fils pour le rappeler à l’ordre, avant d’ajouter

« -Je vois que t’es toujours aussi insupportable !

-Pour ta part, je vois que t’apprécies toujours de t’en prendre aux gens sans défenses… »

Le sang montant à la tête de Petr, ce dernier frappa de nouveau son fils attaché à la chaise placée au milieu de la pièce, avant d’ordonner à l’un de ses sbires de détacher le récalcitrant. Une fois Pavel debout, l’homme qui semblait membre de la Bravta lui lança

« -Alors maintenant que t’es debout et libre… Vient donc m’apprendre la vie ! laissant une légère pause avant de reprendre T’as toujours souhaité ça, je le sais au fond de toi… Je lis en toi comme dans un livre ouvert ! Logique puisque tu es mon fils…

-Très peu pour moi, puis ça te ferait plaisir que je te frappe… Et j’ai pas envie de te faire plaisir ! Puis j’ai la flemme

-C’est pas comme si tu avais le choix… »

En effet, les deux hommes de mains, suivit par d’autres, se positionnèrent au niveau des sorties, ne laissant pas le choix à Pavel que de se battre contre son père. Le duel qu’inconsciemment le jeune homme attendait depuis plusieurs années commença, mais pas comme il le souhaitait. Effectivement, sitôt le combat commencé, Petr asséna un violent coup de poing à son fils, qui l’envoya valser à plusieurs mètres. Ce dernier gémit de douleur, se touchant la joue, avant de foncer vers le patriarche et lui dégainer ses plus puissants coups… Seulement voilà ! Petr encaissa l’ensemble des coups sans broncher, mais qui plus est, il lui rendit au quintuple, le projetant contre un mur. La tête en sang et des os cassés, Pavel cracha un glaviot rouge avant de se relever difficilement. Au même moment, le père du jeune homme arriva face à lui et commença à armer son poing avant de répliquer

« -Je suis déçu, vingt ans et aucune connaissance du Nen… Dire que tu es mon fils… Bon quoi qu’il en soit j’ai une idée ! »

Le patriarche frappa ses poings l’un contre l’autre, avant d’assommer son fils d’un coup dévastateur.

Les semaines et les mois défilèrent, Pavel était à présent un membre de la Bravta malgré lui. Son père avait décidé de le forcer à s’entrainer au Nen, et si au début il y vit un véritable calvaire, Petrovich se disait qu’indirectement, son père l’entrainait dans le seul but de le dépasser, et qu’il lui faudrait juste prendre son mal en patience. Il fallu plus d’un an pour le jeune homme afin d’apprendre le Ten, le Zetsu et le Ren. Concernant le Hatsu, son père ne le mentionna pas, sans doute avait-il peur que cela se retourne contre lui.  Pavel découvrit avec l’aide d’autres membres de la mafia l’existence de techniques avancées du Nen dont le Ken, qui se rapprochait du Ten qu'il maitriserait parfaitement au bout d'une dizaine d'années. Le natif de Moscah se spécialisa dans un premier temps dans le Ren, dans le seul but de supporter les coups de son père. Pour le reste, il se disait qu’avec un semblant de génie, il pourrait le vaincre facilement. Les combats avaient lieux régulièrement pour juger la progression du jeune homme, et au bout du vingtième duel, le patriarche affirma à Pavel qu’il était temps pour lui de régler sa dette auprès de la Bravta qui l’avait éduqué. Si Petrovich hésita, il n’eût d’autres choix que d’accepter sinon quoi il mourrait.

Pour fêter l’événement, le père de Pavel ainsi que de nombreux membres de la mafia, furent convier à une représentation exceptionnelle à l’arène du Goullag. Cette arène, il s’agit de l’antre du combat, un lieu qui se situe au cœur de la prison et qui ouvre ses portes une fois par mois, dans le but de divertir les prisonniers, mais également leur donner des réductions de peine.  Ce jour-là, le duel opposa un utilisateur du Hatsu du renforcement, nommé Altered Beast, face à un prisonnier du nom de Banjo Jack, un utilisateur du Hatsu de la matérialisation. Le combat fût à sens unique puisque Jack perdu face à son adversaire. Il fallait dire que s’il arrivait à immobiliser la bête, il ne pouvait pas la frapper. En effet, Banjo Jack était obligé de jouer de l’instrument pour immobiliser son adversaire, et que s’il arrêtait, le lien se rompait. Ce combat fût l’occasion pour Pavel de se rendre compte qu’il existait d’autres techniques du Nen que les bases qu'on lui apprit, sans savoir de quoi il retournait.

Suite à cet interlude, Petrovich enchaîna les missions avec brio, ce qui rendit d’autant plus fier son père qui n’aurait jamais misé une pièce sur lui. Pour le patriarche, Pavel n’était qu’un bon à rien destiné à être fonctionnaire ou à défaut un clochard. Le jeune homme accomplissait les missions avec succès, mais malgré tout, il ne trouvait toujours pas de sens à sa vie. Plus les mois passèrent, et plus il envisageait de quitter la Bravta. Si en théorie il était possible de quitter cette mafia, dans les faits, le seul moyen ou presque de la quitter passait par la mort de la personne. Pour autant, l’objectif n’était pas impossible, puisque des bruits de couloirs racontaient que d’anciens membres de la Bravta auraient réussi à quitter le continent sans encombre. Il suffisait maintenant à Pavel de connaître la méthode, sachant qu’il ne pourrait pas le faire par Pressia, le gouvernement étant étroitement lié à la Bravta, si bien que n’importe quel fonctionnaire pouvait être corrompu. Après avoir passé plusieurs semaines à échafaudé un plan, Petrovich prit son palto et la poudre d’escampette, direction la frontière avec Ochima.

Le jeune homme ne connaissait pas très bien ce pays, mais il savait que ce dernier était en mauvais terme avec Pressia, ce qui voulait dire qu’il y avait plus de chance d’atteindre son objectif là-bas qu’en tentant de fuir par le port. S’en suivit des semaines de galères dans les steppes arides de Pressia, le tout agrémenté de quelques apparitions de mercenaires à la solde de la Bravta, qui furent envoyé par Petr.  Pavel arriva tant bien que mal à se dépêtrer de se traquenard en atteignant le point de non-retour que représentait Chita. Petite ville de Pressia qui n’avait rien de particulier, celle-ci fût le théâtre d’un combat sanglant quelques temps auparavant entre la Bravta et Ochima, si bien qu’il n’y a désormais plus d’habitant. Petrovich s’arrêta une journée dans cette ville, sans doute pour faire le deuil des vies perdues inutilement, mais aussi parce que Chita représentait plus ou moins un havre de paix.  Après ce repos bien mérité, Pavel enchaina son périple en traversant la frontière facilement, ce qui lui semblait bizarre. Une fois dans Ochima, il pu atteindre relativement facilement une ville côtière, bien que certains habitants se posaient des questions sur lui. Quand les gens lui demandaient s’il était de Pressia, le natif de Moscah se contenta de leur dire qu’il était un exilé politique.

Peu de temps après son arrivée à Ochima, le jeune homme arriva à atteindre un port ou plusieurs bateaux amarraient ici et là. Tentant sa chance auprès des bateliers, la plupart bottèrent en touche sauf un. Le bateau n’était pas des plus imposants, mais il avait des airs de navire de croisière. Le capitaine du navire accepta d’embarquer Pavel, si ce dernier s’engageait en échange à travailler pour lui. C’est ainsi qu’il prit la direction la direction d’Austronesia.